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La Maladie et le Péché

LUC 8

43 Il y avait là une femme qui souffrait d’hémorragie depuis douze ans ; elle avait dépensé tout son avoir en médecins, et aucun n’avait pu la guérir.
44 Elle s’approcha par-derrière, toucha la frange de son vêtement et, à l’instant même, son hémorragie s’arrêta.
45 Jésus demanda : « Qui est celui qui m’a touché ? » Comme tous s’en défendaient, Pierre dit : « Maître, ce sont les gens qui te serrent et te pressent. »
46 Mais Jésus dit : « Quelqu’un m’a touché ; j’ai bien senti qu’une force était sortie de moi. »
47 Voyant qu’elle n’avait pu passer inaperçue, la femme vint en tremblant se jeter à ses pieds ; elle raconta devant tout le peuple pour quel motif elle l’avait touché, et comment elle avait été guérie à l’instant même.

Pour ce mois de JANVIER, nous méditons un thème sur « la maladie et le péché ».
Cette étude se base sur notre vision annuelle « Dons et Guérisons » tirée de Matthieu 10, 8.

Quelle relation existe-t-il entre la maladie et le péché ?
C’est ce que nous allons déceler dans ce texte.

1 Genre de maladie existant :
- Souffrance du corps : endurer une dizaine d’année de maladie fait mal à son corps et à sa porte monnaie (v. 43)
- Souffrance morale : une perte de sang est considérée comme impure dans la société et dans l’église (Lévitique 15, 19 et suivant), qui entraîne l’isolement du malade.
- Souffrance spirituelle : une maladie qui se déclenche et qui est inguérissable est considérée comme une conséquence d’un péché commis par soi-même ou par un membre de sa famille (Jean 9, 2)

Toutes ces déstabilisations dans la vie de la femme engendrent en elle des stress qui ne font qu’empirer sa situation. Comment s’en sortir ?

2. Parole restauratrice

« Ma fille, ta foi t’a sauvée, va en paix. »
On remarque deux paroles restauratrices en faveur de l’être meurtri ici : celle de Jésus et celle du malade lui-même. On retient trois idées majeures dans la parole de Jésus :

- « ma fille » : Jésus accueille la femme pour ce qu’elle est et non par rapport à ses péchés. Il rompt avec le système socio-ecclésiastique qui a banni la femme malade.
- « ta foi t’a sauvée » : la foi c’est reconnaître en Jésus le don de Dieu pour toute l’humanité (Jean 3, 16). Le geste de la femme l’a restauré intérieurement et l’a fait propulser vers le Sauveur (v. 44). Elle est guérie du corps. De même, sa relation avec Dieu s’est renouée ! Quand Jésus opère une personne souffrante qui vient à Lui, alors c’est l’être entier du malade qui est restauré (salut et guérison se confondent).
- « va en paix » : la guérison du corps ne suffit pas si la situation et le statut de la femme guérie ne change pas. L’envoi par Jésus signifie qu’elle est réinsérée dans la société et dans l’Eglise. Dorénavant, la paix de Jésus et l’accueil des gens ont pris place dans son cœur à la place des stress et angoisses.
 Thessaloniciens 5, 23a)

Pasteur RAMAHERIJAONA Jean Teddy
FPMA Grenoble