Fiangonana Protestanta Malagasy aty Andafy

La Visite

JEAN 20

11 Marie se tenait près du tombeau, dehors, et pleurait. Tandis qu'elle pleurait, elle se baissa pour regarder dans le tombeau ;
12 elle vit deux anges en vêtements blancs assis à l'endroit où avait reposé le corps de Jésus, l'un à la place de la tête et l'autre à la place des pieds.
13 Les anges lui demandèrent : « Pourquoi pleures-tu ? » Elle leur répondit : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l'a mis. »
14 Cela dit, elle se retourna et vit Jésus qui se tenait là, mais sans se rendre compte que c'était lui.
15 Jésus lui demanda : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? » Elle pensa que c'était le jardinier, c'est pourquoi elle lui dit : « Si c'est toi qui l'as emporté, dis-moi où tu l'as mis, et j'irai le reprendre. »
16 Jésus lui dit : « Marie ! » Elle se tourna vers lui et lui dit en hébreu : « Rabbouni ! » — ce qui signifie « Maître » —.
17 Jésus lui dit : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Mais va dire à mes frères que je monte vers mon Père qui est aussi votre Père, vers mon Dieu qui est aussi votre Dieu. »
18 Alors, Marie de Magdala se rendit auprès des disciples et leur annonça : « J'ai vu le Seigneur ! » Et elle leur raconta ce qu'il lui avait dit. 

Jésus est ressuscité ! C’est le fondement de la foi chrétienne (1 Cor 15,17). Après pâques, les textes lus chaque dimanche sont tirés du Nouveau Testament pour confirmer ce retour à la vie du Seigneur. Nous choisissons ce texte en lien avec ce qui est dit.
Il concerne aussi le thème sur « la visite », notre vision pour ce mois de mai.
Marie rend visite aux disciples après avoir rencontré le Seigneur ressuscité. Voyons davantage !

Pourquoi visiter ?
C’est l’ordre du Seigneur ! (v. 17). L’objectif est de témoigner envers les autres sur ce que Jésus nous a révélé.
Comment nos contemporains pourraient-ils croire s’ils n’ont pas entendu sur Jésus ? C’est pourquoi, qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui rendent visite et annoncent l’évangile (Romains 10,15) ! Sans « la visite », l’incrédulité gagne du terrain dans le cœur des gens. N’oublions pas que c’est Dieu qui nous a visités en premier dans son amour par son Fils qui est devenu chair. Comme Il est monté au ciel, Il nous laisse cette mission merveilleuse d’être au coté des marginalisés, de ceux qui pleurent, des nécessiteux (Jean 14,12).

Qui visiter ?
D’abord, nos frères et sœurs dans l’église qui doutent de la résurrection des morts (v. 18). Ensuite, tous nos proches quelque soient leurs convictions religieuses. Par notre présence et témoignage, qui sait si un jour, ils parviendraient à la foi (Jean 11,48). La fréquence des visites peut être importante pour l’amour que nous portons aux autres. Notre proverbe malagasy dit : « celui qui aime à rendre souvent visite aux autres est aimé d’eux » (izay mahavangivangy tian-kavana).

Quand visiter ?
A tout moment. Mais surtout au moment opportun (v. 15-16, 18). Les sectes font des portes à portes tous les jours et sans relâche. Mais, à nous de s’organiser dans l’église. N’attendons pas toujours les jours sombres pour rendre visite ou de demander les visites. Il faut noter que la pratique de la visite est le signe de notre communion : on forme une seule famille, un seul peuple (1 Pierre 2,9).

Pasteur RAMAHERIJAONA Jean Teddy
FPMA Grenoble