Fiangonana Protestanta Malagasy aty Andafy

Comment gérez-vous votre colère ?        

De toutes les émotions que nous montrons et rencontrons au cours d’une journée de travail typique, la colère est probablement la plus commune. Il y a plusieurs raisons pour cela, mais comme je ne suis pas un psychologue, je ne vais pas spéculer sur toutes les causes. Je pense que nous pouvons être d’accord qu’il y a beaucoup de manifestation de colère ces jours-ci.

Parfois, des délais trop courts et des pressions du travail déclenchent la colère. Des objectifs non satisfaits et des attentes non réalisées peuvent nous laisser en colère. Les conflits avec les collègues de travail, en particulier ceux ayant des personnalités qui ne cadrent pas avec la nôtre, peuvent susciter notre colère.Nous portons les conflits de la maison au travail, ou du travail à nos maisons, ce qui conduit à des états de colère  inattendus   et   souvent injustifiés. Certains parmi  nous   ont   grandi   avec la colère  bouillante   à l’intérieur, attendant juste un prétexte pour exploser.Dans la plupart des cas, les expressions incontrôlées de colère sont néfastes, causant des dommages qui s’avèrent difficiles à réparer.

Alors, comment pouvons-nous y faire face?
Lorsque quelqu’un touche notre seau émotionnel et la colère commence à se révéler, que pouvons-nous faire?

             1. Chercher à résoudre les désaccords promptement. Le conflit est normal, mais si nous laissons les sentiments de colère bouillir et mijoter, l’importance du conflit peut s’intensifier au-delà de ce qui est garanti.
   «Mettez-vous en colère, mais ne commettez pas de péché; que votre colère s'apaise avant le coucher du soleil...» (Ephésiens 4.26).

             2. Ne laissez pas la colère devenir l’amertume. Les désaccords peuvent généralement être résolus,mais héberger des sentiments de colère peut mener à l’amertume, qui endommage ou même détruit les relations.
  «Amertume, irritation, colère, éclats de voix, insultes: faites disparaître tout cela du milieu de vous, ainsi que toute forme de méchanceté.» (Éphésiens 4.31).

             3. Écouter, plutôt que parler, peut apaiser les accès de colère. Il est souvent utile de garder le silence et d’écouter, plutôt que de répondre rapidement en colère lorsque provoqué. Parfois, nous devenons furieux tout   simplement parce que nous n’arrivons pas à bien comprendre ce que quelqu’un dit. Même si nous ne sommes pas d’accord sur des sujets, discuter calmement les différences est plus productif que faire des  manifestations de colère. «Ainsi, que tout homme soit prompt à écouter, lent à parler, lent à se mettre en colère; car la colère de l'homme n'accomplit pas la justice de Dieu.» (Jacques 1.19-20).


            4. Prendre du recul et prier pour ses ennemis guérissent nos cœurs meurtris. « Confessez-vous donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin d’être guéris. La requête d’un juste agit avec beaucoup de force » (Jacques 5, 16). Quand nous citons le nom d’une personne,soi-disant notre ennemi, dans notre prière, alors le miracle se produit : notre cœur commence à se réconcilier avec elle.
C’est l’Esprit qu’on laisse œuvrer en nous. Par conséquent, la paix du Seigneur gagne tout notre être entier (Philippiens 4, 7)

Pasteur RAMAHERIJAONA Jean Teddy
FPMA Grenoble