Fiangonana Protestanta Malagasy aty Andafy

LA RICHESSE

Matthieu 14

13 A cette nouvelle, Jésus se retira de là en barque vers un lieu désert, à l’écart. L’ayant appris, les foules le suivirent à pied de leurs diverses villes.
14 En débarquant, il vit une grande foule ; il fut pris de pitié pour eux et guérit leurs infirmes.
15 Le soir venu, les disciples s’approchèrent de lui et lui dirent : « L’endroit est désert et déjà l’heure est tardive ; renvoie donc les foules, qu’elles aillent dans les villages s’acheter des vivres. »
16 Mais Jésus leur dit : « Elles n’ont pas besoin d’y aller : donnez-leur vous-mêmes à manger. »
17 Alors ils lui disent : « Nous n’avons ici que cinq pains et deux poissons. » –
18 « Apportez-les-moi ici », dit-il.
19 Et, ayant donné l’ordre aux foules de s’installer sur l’herbe, il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant son regard vers le ciel, il prononça la bénédiction ; puis, rompant les pains, il les donna aux disciples, et les disciples aux foules.
20 Ils mangèrent tous et furent rassasiés ; et l’on emporta ce qui restait des morceaux : douze paniers pleins !
21 Or ceux qui avaient mangé étaient environ cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants.

                                                                                                                                                     On est riche !
Chaque mois, nous méditons un thème par rapport à la vision de la FPMA d’après Matthieu 10,8 : « Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » Pour ce mois de juin, nous nous attardons sur la « richesse ». Qu’est le texte pourrait nous éclairer sur ce dernier ? Voyons davantage !


  1.   Faire des inventaires sur notre richesse (v. 16)
    Comment pourrait-on nourrir vingt mille personnes (y compris les femmes et les enfants qui sont les plus nombreuses) lorsqu’on est pris au dépourvu ? Serait-ce un test de la part de Jésus pour ces disciples, afin de connaître si ces derniers se rendent vraiment comptent de ce qu’ils possèdent ? Quelles sont nos réactions lors des demandes de dons faîtes par-ci par-là, surtout par l’Eglise ? Le refus du don est lié à la quantité de ce qu’on pense avoir par rapport au coût du projet (v. 15-17). Est-ce qu’on est suffisamment riche pour répondre à toutes les demandes de dons au sein de notre communauté ? Cette situation nous renvoie à notre choix d’être chrétien. Pourquoi avons-nous répondu à l’appel du Christ ? Jésus l’a si bien illustré dans sa parabole sur le Royaume de Dieu. On s’est dépouillé pour avoir le plus valeureux (chapitre 13,45-46). Jésus est le don suprême de la part du Père pour nous (« un fils nous est donné », Esaïe 9,5). Il est plus que les pains et les poissons ! Sa présence et sa parole comblent les besoins de nos cœurs et de nos famines. Heureux ceux qui sentent le besoin de sa parole car ils seront rassasiés (chapitre 5,6) !


  2.   Richesse qui enrichit (v. 20)
    Les dons sont multipliés davantage et ont répondu aux attentes. Il n’y a pas de multiplication sans « don ». D’où l’importance de ce que nous donnons sans rien attendre en retour (Marc 12,43). Par Jésus, les disciples ont compris la valeur des choses, non pas d’après leurs quantités mais d’après leurs qualités. Les choses matérielles deviennent valeureuses lorsque le cœur de celui qui les offre fait totalement confiance au Seigneur à qui appartient toute chose (v. 18 / Psaumes 24 / 2 Corinthiens 9,7). Mais, cette richesse fait encore ses merveilles lorsqu’elle est bien gérée (v. 19-20). L’obéissance à la parole de Jésus accompagnée d’une bonne administration édifient l’Eglise jusqu’au retour du Seigneur ! (chapitre 25). Comment faisons-nous usage de nos richesses ?

Pasteur RAMAHERIJAONA Jean Teddy
FPMA Grenoble