Fiangonana Protestanta Malagasy aty Andafy

La guérison ( suite)

            JACQUES 5

13 L’un de vous souffre-t-il ? Qu’il prie. Est-il joyeux ? Qu’il chante des cantiques.
14 L’un de vous est-il malade ? Qu’il fasse appeler les anciens de l’Eglise, et qu’ils prient après avoir fait sur lui une onction d’huile au nom du Seigneur.
15 La prière de la foi sauvera le patient ; le Seigneur le relèvera et, s’il a des péchés à son actif, il lui sera pardonné.
16 Confessez-vous donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin d’être guéris. La requête d’un juste agit avec beaucoup de force.
17 Elie était un homme semblable à nous ; il pria avec ferveur pour qu’il ne plût pas, et il ne plut pas sur la terre pendant trois ans et six mois ;
18 puis il pria de nouveau, le ciel donna de la pluie, la terre produisit son fruit…

Nous terminons notre méditation sur le thème de « la guérison » par l’étude de ce texte de Jacques. Une des clés de la guérison qui nous est proposée est la prière (répétée 7 fois). La prière signifie qu’on est en relation avec ce qui nous dépasse (Dieu). Nous épousons ainsi la vision divine en priant et dépassons nos limites qui se suffisent aux éléments terrestres. Voyons davantage !

  •  La prière guérit le malade, les souffrants, les problèmes relationnels
    Sans aucun doute, la prière adressée à Dieu en faveur d’un malade quelconque provoque la guérison pour ce dernier. La prière est à utiliser sans modération ! Ma tâche est d’adresser à Dieu ma requête, mais après, c’est la souveraineté de Dieu qui décidera (voir, 2 corinthiens 12, 7-9).
    La prière met en relation chaque croyant avec l’Eglise (v. 14). Une relation de confiance s’installe ainsi entre les membres et l’ensemble des paroissiens. La guérison comprend le soin (le corps guérit) et le salut (l’âme sauvée) [v. 15].
    La prière résout aussi les conflits (v. 16). La prière n’est pas un acte indépendamment de la reconnaissance de nos fautes les uns les autres. Si notre cœur nous condamne à cause d’un problème avec une personne, Dieu est plus grand que notre cœur (1 Jean 3, 20). Soyons en règle avec Dieu et avouons-Lui ce qui nous pèse. La conséquence de cette action permettrait la rencontre éventuelle de celui ou celle qui prient avec l’autre personne en conflit avec eux.

  • La prière guérit celui ou celle qui prie (v. 16)
    Comme ça fait du bien de prier ! On est en mode « relation illimitée » avec notre Seigneur ! N’est-ce pas la guérison fondamentale de notre être créer à l’image de Dieu ? Sois qu’on est malade ou en bonne santé, n’oublions pas de nous connecter à Dieu (v. 13). « Chanter, c’est prier deux fois », dis le Père de l’Eglise St Augustin. Nous constatons que la prière n’est pas seulement à faire lors des difficultés dans notre vie car c’est notre vie vraiment ! C’est notre oxygène spirituelle et si nous venons à en manquer, alors nous nous étouffons jusqu’à en mourir !
    En confessant nos fautes et demandant pardon à celle qu’on a causée du tort nous libère aussi d’un grand poids. Inversement, en pardonnant à notre ennemi, nous éprouvons de cette liberté. En citant le nom de nos adversaires, alors nos cœurs se déchargent d’un lourd fardeau comme la rancune et les rancœurs. Il en est de même pour nos ennemis qui vont bénéficier de ce remède qui est la prière !

Il n’y a pas de personne spéciale à qui Dieu accorde un privilège particulier pour prier à part Jésus-Christ son Fils (Jean 11, 42). D’où le modèle d’Elie qui est comme tout être humain mais qui s’est forgé une vie de prière à tous les moments de sa vie pour la guérison même…. de l’écologie !

Pasteur RAMAHERIJAONA Jean Teddy
FPMA Grenoble